Also available at: www.researchgate.net/publication/347359721
Traducción española disponible (2004b-es)
Résumé
L’auteur de cet article part de la comparaison entre l’approche par les tâches telle qu’elle a été développée par les didacticiens anglo-saxons à l’intérieur de l’approche communicative depuis deux décennies, et la « perspective actionnelle » proposée dans le Cadre européen commun du Conseil de l’Europe en 2001. Sur la base d’une définition opposée de « tâche » (activité d’apprentissage) et « action » (activité sociale) dont il montre l’intérêt qu’il y a à les maintenir à un haut niveau d’abstraction, il passe en revue l’évolution historique des méthodologies depuis un siècle, en montrant l’homologie qu’elles ont toujours maintenue entre leur conception des tâches et des actions en langue (leur « perspective langagière ») et en culture (leur « perspective culturelle »). La dernière évolution ébauchée par le Conseil de l’Europe correspond en fait à une perspective nouvelle, que l’auteur appelle « co-langagière co-culturelle », mais qu’il propose en même temps de considérer non pas comme une nouvelle révolution devant se substituer aux ruptures antérieures, mais comme un nouvel enrichissement de la panoplie des différentes perspectives à la disposition des apprenants et des enseignants.