Résumé
Les domaines d’activités à combiner au sein des unités didactiques des manuels de langue sont nombreux et hétérogènes : il s’agit de la grammaire, du lexique, de la phonétique, des compréhensions et productions à l’écrit et à l’oral, de la culture et de la méthodologie (ce dernier domaine correspondant à l’objectif « enseigner-apprendre à apprendre »). La conséquence est qu’une problématique constante, au cours de l’histoire de la didactique des langues-cultures, est celle de la manière dont on peut mettre en cohérence de ces différents domaines de manière à les mettre en synergie, en d’autres termes, de la manière dont on construit l’unité de l’unité didactique. Jusqu’au début des années 1960 en France, jusqu’à la méthodologie audiovisuelle, la manière a toujours été la même, à savoir que l’on a choisi un des domaines pour commencer l’unité didactique, pour y « entrer » (« approches » a dans cet article ce sens d’ « entrées ») : les unités didactiques des manuels ont commencé successivement par la grammaire, puis par le lexique, puis par la culture. L’entrée utilisée par la suite pour créer l’unité des unités didactiques a été une situation de communication, et finalement l’action (avec une action à préparer tout au long de l’unité didactique). En conclusion, l’auteur soutient que toutes ces entrées doivent désormais être combinées ou articulées différemment dans les séquences de classe complexes : « leur unité est à faire, à défaire et à refaire en permanence ».
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